Comment aborder sa reconversion d’ingénieur à médecine ?

Cet article décrypte une stratégie d’excellence en matière de reconversion et d’engagement dans une formation longue, et propose des astuces pour dépasser les obstacles qui pourraient se présenter sur la route : à vous de vous les approprier, construire votre propre chemin et viser les mêmes résultats !

Contexte de l'entrevue

Céline, après une prépa, une école d’ingénieurs et 5 ans de vie active, décide de reprendre des études pour accomplir son rêve de toujours : devenir médecin !

« C’est le début le plus dur : tu peux retarder indéfiniment ta décision. Mais une fois que t’es lancée, c’est facile » nous confie-t-elle !

Présentation de Céline

 

D’origine bretonne, un optimisme et une joie de vivre à toute épreuve, une passion pour la glisse sur neige ou en mer, une amie toujours motivée pour rigoler et se retrouver : voici, en quelques mots, l’énergie rayonnée par Céline !

Nous nous sommes rencontrées il y a plus de 10 ans, sur les bancs de prépa maths à Rennes : son sourire communicatif a été un soleil dans la tempête des mauvaises notes !

La première chose qu’elle m’a dit : « Bon, j’hésitais entre devenir ingénieur et médecin … finalement je me suis dit qu’ingénieur j’aurai un meilleur équilibre de vie. »

Et puis à 28 ans, l’intuition rattrape la rationalité : Céline se lance, quitte son travail, et s’inscrit en médecine… Difficile de naviguer face au vent !

Devenue maman depuis, sa détermination l’a amenée à faire le grand saut, reprendre une vie d’étudiante après avoir été salariée, et parfois consacrer ses vacances et week-ends aux révisions. Tout cela pour vivre son plus grand rêve !

Découvrez comment elle s’y est pris pour passer de l’idée à l’action, et comment elle a dépassé les obstacles sur la route !

Plan d'actions

1

Oser s’avouer à soi-même qu’on en a envie

Bien souvent, un projet d’une telle envergure ne sort pas de nulle part : il a toujours été bien vivant au fond de soi ! Mais les convenances sociales, le sentiment d’être illégitime ou la peur de perdre son confort matériel prennent le dessus sur nos rêves : on les enfouit, on les oublie. Sauf que nos aspirations profondes, notre véritable raison d’être et ce que l’on doit devenir ne lâchent pas l’affaire si facilement : ils continueront de se manifester inlassablement, jusqu’à être entendu ! C’est ce qu’a fait Céline 😉

Et vous, saurez-vous écouter vos intuitions ?

« C’est quelque chose que j’avais en moi depuis longtemps. Avant, j’aimais mon travail intellectuellement, mais il n’y avait pas de résonance émotionnelle. Je ne m’investissais pas à 100%, je ne voyais pas d’intérêt dans les résultats que je produisais. Je me suis demandé « Est-ce que ça m’apporte assez ? ». Aujourd’hui, à l’idée de devenir médecin, je pense que je peux avoir un impact positif sur la vie des gens. Je me sens investie, j’ai un retour sur l’investissement que je mets dans mon travail. Je reçois de la reconnaissance, c’est gratifiant. Il y a des interactions, des rencontres. »

2

Explorer la réalisation du projet

Accepter nos envies profondes et notre identité est une chose, pouvoir le faire concrètement en est une autre. Afin de ne pas être déçue, Céline a très rapidement vérifié la faisabilité technique de sa reconversion : passer du rêve au projet, c’est ce qui évite de se maintenir dans un rêve irréaliste et nourrir des faux-espoirs.

En cas d’impossibilité, cette étape permet d’accepter de rendre la liberté à cet idéal inaccessible, et laisser la place pour construire un nouveau rêve. Car c’est peut-être le point majeur : ne pas avoir de regrets.

On vit bien trop souvent dans la peur de l’échec, dans l’idéalisation mentale sans se confronter à la réalité du terrain. Parfois, un échange avec quelqu’un du métier suffit à nous convaincre ou nous démotiver. Quels sont les critères essentiels pour vous dans votre travail ? Que perdez-vous à essayer de vivre vos rêves ?

Je vous encourage à oser, à tester, échouer, apprendre et recommencer !

« J’ai contacté des personnes qui l’ont fait, j’ai multiplié les échanges. J’ai acheté les bouquins pour savoir si ça pouvait me plaire et me remettre dans l’apprentissage. »

« Je me suis renseignée sur la faisabilité du projet : j’ai regardé les critères d’admission, mon pourcentage de chance de rentrer en études de médecine. Je voulais rester réaliste pour limiter la déception en cas d’impossibilité de mener le projet au bout. »

3

En parler à ses proches

Acter le démarrage du projet le rend réel : c’est effrayant au début, on appréhende la réaction des autres, on hésite. On espère obtenir le soutien de ses proches, qui ne comprennent pas toujours nos choix.

Pour finalement réaliser que lorsque qu’on agit avec congruence, lorsqu’on suit nos aspirations les plus intimes, il n’y a rien à objecter. Les seuls freins qui existent sont les vôtres : balayez-les, concrétisez vos rêves !

« J’en ai parlé autour de moi ; ça m’a rassuré. J’ai réalisé que la seule personne qui m’empêchait, c’était moi. Je me mettais des barrières, j’avais peur de ne pas être dans la norme. Mes proches n’étaient pas surpris, ils m’ont vite soutenue. Ça me semblait impossible, alors que pour eux non. »

« C’est un choix intimement personnel. En parler, ça aide vachement, c’est le moment où ça devient concret. Tu fais plus marche arrière, ça te force à aller au bout ».

4

Action !

Après avoir assumé son choix et l’avoir communiqué, il ne reste plus qu’à passer à l’action ! Rassembler les moyens techniques, financiers, logistiques nécessaires ; prioriser son agenda pour se libérer du temps… Structurer la montagne en petites étapes, et bien s’entourer pour retrouver du soutien tout au long du projet sont également de précieuses clés pour tenir sur la durée.

Comme le dit mon coach : « Action is the true power« . Des petits pas quotidiens permettent de gravir des montagnes.

Alors qu’attendez-vous ? Commencez maintenant !

« J’ai vérifié le temps, l’investissement que ça demandait. J’ai vérifié que toutes les conditions étaient réunies pour réaliser mon projet, que j’avais bien le soutien de mon entourage et les moyens financiers. »

« Quand je pense que j’en ai encore pour 8 ans, ça peut vite me décourager ! Mais je vois les études par étapes : d’abord, il y a 2 ans de théorie, avec des stages, après je serai externe et j’aurai le concours de l’internat à passer, ce sera un premier point de choix ! Puis ensuite l’internat, c’est presque déjà être dans la vie active. En le voyant comme ça, ça me semble moins impressionnant ! »

Ressources et stratégies

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